miércoles, 25 de diciembre de 2013

Importante visita del grupo de trabajo de la ONU sobre detenciones arbitrarias a Marruecos y Sahara Occidental





El grupo de trabajo de la ONU sobre detenciones arbitrarias que recientemente se desplazó  a Marruecos y el Sahara Occidental dio una rueda de prensa en Rabat el pasado día 18 de diciembre en la que, entre otras cuestiones, destacó  el caso de Mohamed Dihani y los presos políticos de Gdeim Izik.

De Dihani, y otros condenados, se afirmó explícitamente que fueron condenado sobre “la única base de los informes elaborados por la policía durante una detención en el que fueron sometidos a torturas”, asimismo añadieron que “las confesiones hechas sin la presencia de un abogado y sin ningún tipo de garantía legal no pueden ser admitidas como prueba en el proceso penal, sobre todo si se obtuvo la confesión durante el período de detención”.


Respecto a los presos políticos de Gdeim Izik “el Grupo está preocupado por la situación de las 22 personas que se encuentran detenidas en la prisión de Salé 1 después de haber sido condenados por un tribunal militar tras los acontecimientos relacionados con el cierre de Gdeim Izik en noviembre de 2010. El Grupo de Trabajo reitera que la jurisdicción de los tribunales militares debe limitarse únicamente para juzgar los delitos militares y exclusivamente militares.”

El Grupo de Trabajo presentará su informe sobre su visita al Consejo de Derechos Humanos en Ginebra en septiembre de 2014.

martes, 24 de diciembre de 2013

Déclaration lors de la conférence de presse du Groupe de travail sur la détention arbitraire à l'issue de sa visite au Maroc* (9-18 décembre 2013)



Rabat, 18 Décembre 2013





Le Groupe de travail sur la détention arbitraire a été représenté pendant sa visite au Maroc par son Président-Rapporteur, M. Mads Andenas (Norvège); par son ancien Président M. El Hadji Malick Sow (Sénégal) et par M. Roberto Garretón (Chili). Ils ont été accompagnés par des membres du Secrétariat du Groupe de Travail au Bureau du Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme des Nations Unies et par des interprètes de l’Office des Nations Unies à Genève.
Le Groupe de travail tient à exprimer sa gratitude au Gouvernement pour la coopération dont il a bénéficié pendant sa visite, en particulier au Bureau du Délégué Interministériel aux droits de l’homme, qui a co-organisé le programme officiel de la visite.
Le Groupe de travail a pu s’entretenir en effet en toute confidentialité avec des détenus des prisons de Salé 1 et Salé 2, de Tanger et de Tétouan ainsi que du Centre de rééducation pour mineurs et de la prison d’Ain Sebaâ (« Oukacha ») de Casablanca. Il a visité la Brigade Nationale de Police Judiciaire Al Maârif à Casablanca, des commissariats locaux et la zone de transit de l’Aéroport international Mohamed V. Il s’est aussi rendu au Centre de Sauvegarde de l’Enfance de Témara et au Centre Hospitalier Universitaire psychiatrique Ar-Ramzi de Salé. En outre, le Groupe de travail a effectué des visites inopinées dans certains commissariats de police. Il a aussi visité la prison de Laâyoune.
Le Groupe de travail a été reçu par des hauts dignitaires et des représentants des Pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire. Par ailleurs, le Groupe de travail a eu quelques séances de travail avec des avocats, des associations de victimes et de nombreuses organisations de la société civile.
A Laâyoune, le Groupe a rencontré le Wali et des représentants des autorités concernées des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire.
Le Groupe de travail salue les efforts importants et constants du Gouvernement pour asseoir et consolider une culture de droits de l’homme au Maroc. Il encourage cette dynamique. Il souhaite que cette politique soit de nature à prévenir et à réprimer toute sorte de violation qui instituerait une détention arbitraire.
La Constitution de 2011 consacre la primauté du droit international des droits de l’homme sur le droit interne. Elle a introduit des changements encourageants d’un point de vue normatif. Le Groupe de travail rappelle au Gouvernement que tous les projets de loi en cours d’élaboration doivent de ce point de vue se conformer rigoureusement à toutes les conventions internationales dont le Royaume du Maroc est partie.
Le Conseil national des droits de l'homme (CNDH) et ses démembrements apportent une contribution significative à la promotion et à la protection des droits de l’homme. Le Groupe de travail encourage le Gouvernement et les organisations de la société civile à continuer de s’engager en faveur du renforcement de cette institution et à lui donner toutes les moyens nécessaires à son bon fonctionnement.
Cependant, le Groupe a aussi quelques sujets de préoccupation.
La Loi anti-terroriste, adoptée à la suite des attentats de Casablanca de 2003, qui est toujours en vigueur, est le cadre légal de nombreuses violations des droits de l’homme. Cette loi doit être modifiée pour rendre les incriminations plus précises, réduire les délais de garde à vue et instituer une procédure qui garantit un procès équitable.
Le Groupe de travail est préoccupé par l’importance considérable donnée aux aveux dans les procès-verbaux d’enquêtes préliminaires. Le Groupe a été informé, à travers des entretiens avec des détenus, que des aveux ont été obtenus sous l’effet de la torture et qui constituent dans la plupart des cas le fondement de la condamnation.
Les cas de M. Mohamed Dihani (Avis du Groupe de travail No. 19/2013), de M. Abdessamad Bettar (Avis No. 3/2013) et de Mohamed Hajib (Avis No. 40/2012) qui ont été condamnées sur la seule base de procès-verbaux établis par la police au cours d’une garde à vue durant laquelle ils étaient soumis à des actes de torture, confirmant cette thèse. C’est aussi sur la base d’aveux obtenus sous la torture que M. Ali Aarrass (Avis No. 25/2013) a été condamné en novembre 2011 à 15 ans de prison ferme.
A ce sujet, le Groupe de travail affirme que les aveux faits sans la présence d’un avocat et en l'absence de toute garantie juridique ne peuvent pas être admissibles comme moyen de preuve dans une procédure pénale, surtout si les aveux ont été obtenus pendant la période de garde à vue.
Aussi, le Groupe de travail regrette l’absence d’enquêtes systématiques sur les allégations de torture de nombreux détenus et le maintien en détention de plusieurs personnes condamnées uniquement sur la base d’aveux obtenus sous la contrainte.
Le Groupe de travail recommande qu’il serait nécessaire et courageux de réexaminer les sentences des centaines de détenus condamnés à la suite de procès inéquitables fondés le plus souvent sur des aveux obtenus sous la torture et les mauvais traitements.
Le Groupe de travail estime que la ratification du Protocole facultatif à la Convention contre la torture sera pertinente pour mettre un terme à cette pratique odieuse. Il encourage les autorités à achever le processus de ratification.
L’accès à un avocat dès la première heure de la garde à vue est une garantie fondamentale d’un procès équitable. L’article 66 du Code de procédure pénal qui ne prévoit pas l’accès à un avocat qu’avant l’expiration de la moitié du délai initial de garde à vue, qui la subordonne à l’autorisation du procureur générale et qui la limite à une durée de 30 minutes sans lui donner l’accès au dossier, constitue une violation des dispositions de l’article 14 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
En tout état de cause, le Groupe de travail a constaté que l’avocat n’intervient pas pendant la période de la garde à vue. Dans le même ordre d’idée, le Groupe de travail regrette que les avocats qui sont commis d’office devant les juridictions d’instruction ou de jugement, ne soient pas rémunérés faute d’une disposition législative ou réglementaire dans ce domaine. Ce qui n’est pas de nature à garantir une défense adéquate.
A l’occasion de ses visites au niveau des préfectures de police, le Groupe de travail a constaté certaines irrégularités et négligences dans la bonne tenue des registres. Par exemple, les mentions des informations sur les dates d’entrée et de sortie de la garde à vue sont d’une importance capitale s’agissant de privation de liberté.
Le Groupe de travail a observé des recours excessifs à la détention provisoire concernant près de la moitié des personnes privés de liberté.
Selon l’article 9 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, la liberté doit être le principe et la détention l’exception. D’après les statistiques obtenues, en moyenne 45 pour cent des personnes privées de liberté sont détenues avant le jugement. Cette situation s’explique dans une grande partie par l’absence de recours aux mesures alternatives à la détention, ce qui explique en grande partie la surpopulation carcérale constatée par le Groupe de travail.
Le Groupe de travail a trouvé un nombre significatif de mineurs dans des prisons ordinaires. Les conditions de détention pour les mineurs sont difficiles, notamment en raison de la surpopulation. Le Groupe de travail a constaté que des mineurs de 14 ans se trouvaient dans la même cellule que des jeunes hommes de 24 ans.
Le Groupe recommande au Gouvernement, conformément à la Convention relative aux droits de l'enfant, de veiller à ce que dans le cas des mineurs délinquants, l’emprisonnement demeure une mesure exceptionnelle et que le placement en centre de protection des enfants soit envisagé à titre prioritaire.
Le Royaume du Maroc est partie à la Convention des Nations Unies relative au statut des réfugiés de 1951 et à son Protocole de 1967. Tout en reconnaissant la situation difficile à laquelle font face les autorités en ce qui concerne le flux de migrants en situation irrégulière, surtout dans le nord du pays, le Groupe de travail tient à exprimer ses préoccupations concernant ce groupe particulièrement vulnérable.
En effet, le Groupe de travail a reçu des allégations de violence portant sur les rafles et sur la détention des migrants et des demandeurs d’asile, particulièrement dans le Nord du pays. Un nombre croissant d’étrangers auraient été arrêtés lors des contrôles d’identité depuis 2009.
Le Groupe a aussi été informé que le Gouvernement s’attelait à l’heure actuelle à l’élaboration d’une politique migratoire fondée sur le respect des droits de l’homme. Trois projets de loi sont en cours d’élaboration: le premier sur les migrants en situation irrégulière, le deuxième sur les demandeurs d’asile et les réfugiés, et le troisième sur la traite des personnes.
Le Groupe de travail encourage le Gouvernement à accélérer ce processus et prend note que de nombreux migrants en situation irrégulière ont été régularisés.
Le Groupe de travail est préoccupé par la compétence très large accordée au tribunal militaire, lequel peut juger des civils dans certaines circonstances. Il est aussi concerné par le fait que ce tribunal ne fonctionne pas conformément à l’article 14 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Le Groupe s’inquiète de la situation des 22 personnes actuellement détenues à la prison de Salé 1 après avoir été condamnées par un tribunal militaire suite aux événements liés à la fermeture du camp Gdeim Izik en novembre 2010.
Le Groupe de travail réitère que la compétence du tribunal militaire devrait se limiter uniquement à juger des militaires et des délits exclusivement militaires.
Le Groupe de travail remercie encore une fois le Gouvernement, les institutions de droits de l’homme et les organisations de la société civile pour leur coopération.
Le Groupe de travail demande au Gouvernement d’assurer la mise en œuvre des récents développements positifs et de procéder sans retard à l'examen de son cadre législatif pénal afin de le mettre en conformité avec les normes internationales des droits de l'homme.
Le Groupe de travail présentera son rapport sur sa visite au Conseil des droits de l'homme à Genève en septembre 2014.
* Le Groupe de travail s’est rendu à Laâyoune, Sahara occidental, les 15 et 16 décembre 2013. Il s’y est rendu en tant que titulaire de mandat indépendant et sa visite ne doit pas être interprétée comme l’expression d’une quelconque opinion politique concernant le statut actuel ou futur du territoire non autonome du Sahara occidental. Le droit à l’autodétermination s’applique au territoire en vertu des principes énoncés dans les résolutions 1514 (XV) et 1541 (XV) de l’Assemblée générale.


lunes, 23 de diciembre de 2013

Els Drets Humans al Sahara Occidental

El pasado 20 de diciembre se organizó la Jornada "Los DD.HH en el Sáhara Occidental" celebrada  en el Centre Excursionista de Valencia, , y en el que intervenieron Dolors Claramunt, Presidenta de la FASPS PV ; en ausencia del Delegado Saharaui de la Comunidad Valenciana, intervino Sr. Lehbib ; Luis Magrané Cuevas, del Observatorio Aragonés para el Sáhara Occidental ; y los Activistas Saharauis de DD.HH. residentes en los TT.OO. del Sáhara Occidental, NGUIA ELHAWASI, HAYAT ERGUEIBI Y AHMED ETTANJI , se habló de expolio de recursos naturales, del ilegal acuerdo pesquero y de las múltiples violaciones de sus DD.HH que sufre a diario la población saharaui residente en la zona ocupada ilegalmente por Marruecos.

lunes, 2 de diciembre de 2013

domingo, 24 de noviembre de 2013

“Si al dictamen. No al acuerdo”. Una campaña contra la resignación.

“Si al dictamen. No al acuerdo”.
Una campaña contra la resignación.




El Pueblo Saharaui se enfrenta de nuevo a la renovación del tratado de pesca de la Unión Europea con Marruecos. Uno de los tratados internacionales que da vía libre al estado ocupante para enriquecerse con los recursos naturales de otros. Tanto activistas como asociaciones han dado la batalla para frenarlo, una vez más. El Observatorio Aragonés para el Sahara Occidental y Um Draiga han participado activamente en la elaboración y desarrollo de una campaña para hacer lobby y lograr que antes de que se vote el nuevo acuerdo, el Tribunal Europeo de Justicia emita un dictamen que explicite la legalidad o ilegalidad del mismo

Zaragoza, 23 de noviembre de 2013.- Es difícil describir algo que está por suceder. El próximo 9 de diciembre el Parlamento Europeo sentenciará, de una manera u otra, el destino inmediato del Pueblo Saharaui. En este momento, cuando el orden del día lo dicte, 754 cerebros se pondrán en marcha y procesarán información, sentimientos y órdenes para pulsar un botón… u otro. Hoy, 23 de noviembre, estamos en ese claro en el tiempo en el que aún cabe un rayo de esperanza. Todavía no está nada escrito. Y es por eso que hay margen para la acción.

El Pueblo Saharaui, junto con el movimiento de solidaridad que le acompaña, tiene claro que la invasión de Marruecos se guía por un objetivo principal: el saqueo de sus recursos naturales. Eso sí, un saqueo maquillado con la megalomanía de los monarcas alauitas y de discursos artificiales que hablan del “Gran Marruecos”.
Cada familia de colonos enviada a Dajla, cada metro del muro de la vergüenza, cada cárcel secreta de la DST tiene su traducción en toneladas de sardina, en toneladas de fosfato, en toneladas de tomates. Se puede traducir en dirhams, en euros.
Es por ello que desde diversos ámbitos se ha decidido cortar de raíz el problema. Una raíz que tiene múltiples ramificaciones, que se introduce en los almacenes, en los despachos, en las conciencias y también en los escaños del Europarlamento.
A lo largo de las últimas semanas, diversos activistas por los derechos humanos han visitado la Cámara baja europea. Han mantenido reuniones con grupos políticos y parlamentarios para mostrar los efectos de sus decisiones. Han tratado de “desburocratizar” una decisión que no es de trámite, que tiene consecuencias trágicas que en demasiadas ocasiones traen la tortura, la muerte o la desaparición forzosa.
Pero por si el dolor de un pueblo no consigue conmover la voluntad de diputados y diputadas que, en demasiadas ocasiones está sometida a la disciplina de partido, un grupo de juristas ha decidido dar la pelea en su propio terreno: en el de la burocracia de la Eurocámara.
Cargados con innumerables resoluciones, legislación y normativa internacional, juristas de IAJUWS han acudido a Bruselas y recorrido los grises pasillos tratando de mantener el sentido de voto de aquellos que la última vez tumbaron el acuerdo por motivos económicos y medioambientales, dotándoles de nuevos argumentos. Han mantenido reuniones con los indecisos y han planteado una nueva estrategia para dotar de cierta libertad de conciencia a los parlamentarios: previamente a la votación del nuevo tratado, solicitar un dictamen del Tribunal de Justicia Europeo para certificar la legalidad o no del mismo.
Ese pequeño y humilde lobby pro saharaui, se ha complementado con visitas de pescadores de los Territorios Ocupados a la capital europea, que cargados de dignidad han narrado su día a día en los puertos saharauis. Les han contado cómo Marruecos les bloquea el acceso al trabajo, cómo se falsean los diarios de abordo que cuantifican las capturas antes de llegar a la lonja, cómo se utilizan técnicas prohibidas que arrasan el fondo marino. Buena prueba de ello la dan las fotos ofrecidas recientemente por Western Sahara Resources Watch, en la que se ven las toneladas de descartes de sardinas pequeñas lanzadas por la borda de los barcos, dejando una estela de sangre inmensa en el mar. 


Pero todos estos intentos de influir en una decisión, son pequeños gestos en comparación con el aparato de presión que ha desarrollado Marruecos a lo largo de los 38 años de ocupación. Su lobby ha sabido influir en los dos principales partidos en el Parlamenteo Europeo: los Populares europeos y los Socialistas-Demócratas.
En un intento de contrarrestar esta situación, la Coordinadora Estatal de Asociaciones Solidarias con el Sahara(CEAS Sahara) está haciendo de altavoz de la campaña “Sí al dictamen. No al acuerdo”.
La asociación aragonesa Um Draiga ha desarrollado un motor de envío de correos automático para que todo aquel que quiera escribir a sus representantes en la Eurocámara pueda hacerlo con sólo un clic. Asociaciones como AISA han repartido pasquines y folletos para animar a la gente a dirigirse a los eurodiputados. Mucha gente se ha esforzado para que esta táctica salga adelante.
Hoy, 23 de diciembre, hay margen para la esperanza. Cientos y cientos de correos electrónicos están siendo dirigidos a los ordenadores de quienes tienen que decidir.
Tan sólo con que se reúnan 70 firmas de eurodiputados que apoyen la propuesta de que el Tribunal de Justicia Europeo revise la legalidad del acuerdo se ganará tiempo.

Porque perder la esperanza de poder cambiar el curso del destino es fracasar.
El día 9 de diciembre cabe la posibilidad de que todo esto haya sido un espejismo y Marruecos siga saqueando los recursos naturales del Sahara Occidental con el beneplácito de Europa. Pero hoy, 23 de noviembre, todavía tiene sentido esta bella frase de Salvador Allende: “La historia es nuestra y la hacen los pueblos”.



Una noticia preparada para la publicación Gallopinto 

sábado, 23 de noviembre de 2013

UM DRAIGA. 3ª JORNADAS DE FORMACIÓN SAHARA OCCIDENTAL Y DERECHOS HUMANOS

29, 30 de noviembre y 1 de diciembre

JORNADAS FORMACIÓN DDHH Y SAHARA OCCIDENTAL

Zaragoza





ENTRADA LIBRE
Lugar: Salón de actos DPZ
Acceso por C/ Cinco de Marzo, 8
3ª JORNADAS DE FORMACIÓN
SAHARA OCCIDENTAL Y DERECHOS HUMANOS
(ZARAGOZA 2013)
 VIERNES 29 NOV
19:30H   INAUGURACIÓN
              UM DRAIGA – Asociación de amigos del Pueblo saharaui en Aragón
Abdu Mohamed Fadel-Delegado del frente POLISARIO para Aragón
Dolores Ranera- Ayuntamiento de Zaragoza
Diputación Provincial de Zaragoza
20:00H   EL EXPOLIO DE LOS RECURSOS NATURALES EN EL SAHARA OCCIDENTAL
Javier González Vega-    Catedrático de Derecho internacional público y Relaciones internacionales en Universidad de Oviedo, y Presidente del Observatorio asturiano de derechos humanos para el Sahara Occidental
SABADO 30 NOV
11:00H   DERECHOS HUMANOS EN EL SAHARA OCCIDENTAL
Gemma Arbesú-Secretaria del Observatorio Asturiano de Derechos Humanos para el Sahara Occidental
12:00H   RESISTENCIA SAHARAUI EN LOS TERRITORIOS OCUPADOS
Brahim Dahan -   Activista saharaui defensor de los Derechos Humanos y      Presidente de la Asociación saharaui de víctimas de graves violaciones de derechos humanos cometidas por el estado marroquí (ASVDH)
17:30H   HISTORIAS DE LA HISTORIA: LA LUCHA DE LA MUJER SAHARAUI
Fatma Mehdi – Secretaria General de la Unión nacional de mujeres saharauis (UNMS)
Blanca Enfedaque – Periodista y miembro del Observatorio aragonés para el Sahara Occidental
19:00H   EL MURO DE LA VERGÜENZA
Laura Soroeta – Jefa departamento de campañas y sensibilización de la Red de estudios sobre efectos de minas terrestres y muros en el Sahara Occidental
Gaici Nah-Coordinador General de la Red de estudios sobre efectos de minas terrestres y muros en el Sahara Occidental(REMMSO)
DOMINGO 1 DIC
10:30H   LA RESPONSABILIDAD ESPAÑOLA EN EL CONFLICTO
Carlos Ruiz Miguel -   Catedrático de Derecho Constitucional de la Facultad de Derecho de la Universidad de Santiago de Compostela y miembro de miembro de Western Sahara Human RightsWatch (WSHRW)
12:30H   HISTORIAS DE LA HISTORIA: 40 AÑOS DE RESISTENCIA, 40 AÑOS DE SOLIDARIDAD
José Taboada – Presidente de la Coordinadora estatal de asociaciones solidarias con el Sahara (CEAS-Sahara)
Fernando Íñiguez -Periodista
13:45H   CLAUSURA
UM DRAIGA           – Asociación de amigos del Pueblo saharaui en Aragón
Bucharaya Beyún – Delegado del Frente POLISARIO para España

miércoles, 20 de noviembre de 2013

“NO AL ACUERDO PESQUERO” MANDA TU EMAIL A LOS 54 EURODIPUTADOS ESPAÑOLES

“NO AL ACUERDO PESQUERO” MANDA TU EMAIL A LOS 54 EURODIPUTADOS ESPAÑOLES

 

Habla con tus eurodiputados/as y pídeles que voten NO al acuerdo de pesca de la UE con Marruecos y que soliciten un DICTAMEN JURIDICO al TRIBUNAL DE JUSTICIA sobre la legalidad de pescar en aguas del Sahara Occidental, territorio ocupado ilegalmente por Marruecos donde se violan los derechos humanos de sus habitantes y se procede al expolio de sus recursos naturales.
¡No mires para otro lado cuando se violan los derechos humanos!

Para firmar pincha AQUI y rellena tus datos.






Estimado Eurodiputado/a:                           Soy elector/a suyo/a y me dirijo a usted para pedirle que en el Plenario del Parlamento Europeo vote usted en contra del Acuerdo de Pesca UE-Marruecos y a favor de solicitar al Tribunal de Justicia un dictamen sobre la legalidad del mismo. Las razones que me llevan a ello se encuentran en el artículo 3.5 del Tratado de la Unión Europea que, como europarlamentario/a y como ciudadano/a europeo/a le pido que observe y cumpla usted con el respeto al derecho internacional y a los derechos humanos que ha defendido siempre la Unión Europea y el Parlamento Europeo en especial: sea usted digno de representarme. El Acuerdo de pesca se celebra con un país que ocupa militar e ilegalmente el Sahara Occidental desde 1975, impidiendo que el Pueblo Saharaui ejerza su derecho a la libre determinación, reconocido por la Asamblea General, por el Consejo de Seguridad, por la Corte Internacional de Justicia, por la Unión Africana y por el propio Marruecos  en los acuerdos de paz con que puso fin a la guerra que inició contra los indefensos Saharauis en 1975.  El Acuerdo supone que la Unión de un espaldarazo político a las violaciones de los derechos humanos de los saharauis llevadas a cabo por Marruecos, como reconoce el Relator especial para la lucha contra la tortura de Naciones Unidas, Human Rights Watch o Amnistía Internacional. Por todo ello, le declaro a usted responsable políticamente de sus actos y le pido que vote no a la autorización del Protocolo, no a la ocupación bélica marroquí y no a la negación del derecho a la libre determinación del Pueblo Saharaui. Si votase en contra de estas justas peticiones de su elector/a, sepa que no sólo responderá ante su conciencia, sino también ante sus votantes en las próximas elecciones del año 2014 y habrá mancillado el cargo que ostenta y la Institución a la que pertenece, adalid de los derechos humanos hasta su voto favorable.   Respete el sueño europeo: derechos humanos y justicia. Ciudadano/a Europeo/a y votante de su circunscripción.

  

martes, 19 de noviembre de 2013

PETICIÓN A LOS EURODIPUTADOS: VOTE NO AL ACUERDO DE PESCA Y PIDA UN DICTAMEN JURIDICO SOBRE SU LEGALIDAD









Soy ………………………………………………………………………………………… elector/a suyo/a y me dirijo a usted para pedirle que en el Plenario del Parlamento Europeo vote usted en contra del Acuerdo de Pesca UE-Marruecos y favor de solicitar al Tribunal de Justicia un dictamen sobre la legalidad del mismo. Las razones que me llevan a ello se encuentran en el artículo 3.5 del Tratado de la Unión Europea que, como europarlamentario/a y como ciudadano/a europeo/a le pido que observe y cumpla usted con el respeto al derecho internacional y a los derechos humanos que ha defendido siempre la Unión Europea y el Parlamento Europeo en especial: sea usted digno de representarme.
  El Acuerdo de pesca se celebra con un país que ocupa militar e ilegalmente el Sahara Occidental desde 1975, impidiendo que el Pueblo Saharaui ejerza su derecho a la libre determinación, reconocido por la Asamblea General, por el Consejo de Seguridad, por la Corte Internacional de Justicia, por la Unión Africana y por el propio Marruecos  en los acuerdos de paz con que puso fin a la guerra que inició contra los indefensos Saharauis en 1975.
  El Acuerdo supone que la Unión de un espaldarazo político a las violaciones de los derechos humanos de los saharauis llevadas a cabo por Marruecos, como reconoce el Relator especial para la lucha contra la tortura de Naciones Unidas, Human Rights Watch o Amnistía Internacional.
  Por todo ello, le declaro a usted responsable políticamente de sus actos y le pido que vote no a la autorización del Protocolo, no a la ocupación bélica marroquí y no a la negación del derecho a la libre determinación del Pueblo Saharaui.
  Si votase en contra de estas justas peticiones de su elector/a, sepa que no sólo responderá ante su conciencia, sino también ante sus votantes en las próximas elecciones del año 2014 y habrá mancillado el cargo que ostenta y la Institución a la que pertenece, adalid de los derechos humanos hasta su voto favorable.
Respete el sueño europeo: derechos humanos y justicia.
Nombre:…………………………………………………………………………………..
Ciudadano/a Europeo/a y votante de su circunscripción

jueves, 31 de octubre de 2013

Declaracion institucional Ayuntamiento Zaragoza


El Ayuntamiento de Zaragoza aprobó el pasado día 28 de octubre una declaración institucional condenando los ataques a la población civil saharaui durante la visita del Enviado Personal del Secretario General de Naciones Unidas, Cristopher Ross, y de las que también fue víctima Brahim Dahane, Presidente de la ASDVH, quien precisamente hace menos de un año había comparecido ante la Comisión Informativa para el Sahara Occidental del Ayuntamiento de Zaragoza.


lunes, 21 de octubre de 2013

CONVOCADA CONCENTRACIÓN POR EL SAHARA EN ZARAGOZA


Zaragoza convoca una concentración “Para denunciar la violación del gobierno de Marruecos de los derechos humanos de la población del Sahara Occidental ocupado y pedir la libertad de todos los presos saharauis”

El próximo VIERNES 25 de Octubre, a las 19,30h, en la Plaza España de Zaragoza (lado DPZ) tendrá lugar este acto que convocan la Asociación de Inmigrantes Saharauis AISA, El Observatorio Aragonés para el Sahara Occidental y UM DRAIGA.


 

 

 
No podemos quedarnos  callados ante el incremento de la represión que está ejerciendo Marruecos sobre la población saharaui. Al goteo de muertes de saharauis que se vienen produciendo cada año, hay que sumar los más de 550 desaparecidos; 200 presos políticos con condenas durísimas y en cárceles inhumanas; mujeres, ancianos y niños golpeados y torturados cada día; una situación que es insostenible. Queremos decir ¡basta ya! de mirar para otro lado. España es responsable de lo que está sucediendo y no puede seguir tapando las manos manchadas de sangre del rey de Marruecos.

Presentaremos la Bandera de la dignidad. Una bandera saharaui de más de 40 metros cuadrados, confeccionada por voluntarios de la asociación, que pretende simbolizar la fortaleza y la dignidad del Pueblo Saharaui durante estos 40 años de resistencia.

Os animamos a participar y a difundir esta convocatoria.

martes, 15 de octubre de 2013

INTERVENCION DE RICARDO SANCHEZ SERRA EN 4ª COMISIÓN DESCOLONIZACION DE NACIONES UNIDAS






10 DE OCTUBRE 2013, NUEVA YORK

Honorables señores miembros del IV Comité de Descolonización:


Agradezco al Observatorio Aragonés sobre el Sáhara Occidental, la Municipalidad de San Miguel de Lima y su alcalde Salvador Heresi, por permitirme dirigirme a ustedes -vengo desde el Perú- para defender una noble causa: la del pueblo saharaui y solicitarles que de una vez por todas se ordene la realización inmediata del referéndum que logre su libre autodeterminación e independencia, que ponga fin a la invasión de su territorio –que es la última colonia en África- por parte de Marruecos. El pueblo saharaui espera su libertad desde hace 37 años. Sus familias viven injustamente separadas, por el muro militar marroquí de la vergüenza, una parte en el territorio ocupado víctima de diarias violaciones a sus derechos humanos, y la otra en el territorio liberado y en los Campamentos de Refugiados en Tinduf, en un hostil desierto viviendo de la caridad y solidaridad internacional.




Ya no se trata de debatir sobre argumentos históricos y jurídicos de quién tiene la razón, pues el Tribunal de La Haya ya dio su veredicto en un conocido e histórico dictamen el 16 de octubre de 1975, que señala que no existe ningún vínculo de soberanía territorial entre el territorio del Sáhara Occidental, por una parte, y por el Reino de Marruecos y el complejo mauritano por la otra; por lo que debe aplicarse el principio de la libre autodeterminación mediante la expresión libre y auténtica de la voluntad de las poblaciones del territorio.
Asimismo, decenas de resoluciones de la Unión Africana y de la Asamblea General de la ONU y del Consejo de Seguridad reconocen al pueblo saharaui su derecho a la autodeterminación para lo que se creó la Misión de Naciones Unidas para el Referendum en el Sahara Occidental (MINURSO), desplegada en el territorio desde 1991 para celebrar un referéndum en seis meses. Sin embargo, llevamos 22 años de espera.
Los siete mil millones de habitantes de todo el mundo os están observando, señores miembros, para que pongan fin al sufrimiento del pueblo saharaui y evitar que este grandioso pueblo desaparezca de la faz de la tierra por la acción sistemática genocida del Estado ocupante ante la indiferencia de muchos países.
Basta ver las noticias: todos los días se cometen violaciones a los derechos humanos del pueblo saharaui por parte de la potencia ocupante. También se pretende eliminar su patrimonio cultural material e inmaterial: en los territorios ocupados ya no se enseña el español, se les educa en una inventada historia oficial marroquí y no saharaui; son acosados si usan su vestimenta típica. La potencia ocupante procura, asimismo, destruir otro patrimonio cultural material que da testimonio de la historia y la cultura del Sáhara Occidental, un territorio no autónomo. Por ejemplo, arrasaron el monumento histórico Fuerte de Villa Cisneros. Pretendieron demoler la Iglesia Católica de Dajla. La agresión llega al extremo de que a los saharauis se les ha prohibido el uso de la “jaima”, carpas símbolo de la identidad nacional saharaui. Y, no lo digo yo, lo señala la experta independiente de las Naciones Unidas, Farida Shaheed, que se enteró, con preocupación, de que los saharauis no gozan nunca, en la práctica, del derecho de registrar a sus hijos en el registro civil bajo el nombre que desean, en particular, según la práctica hassanía de utilizar nombres compuestos”.
En resumen asistimos a un genocidio cultural, prácticas racistas que recuerdan la política de discriminación racial del apartheid en Sudáfrica. 
Mientras las Naciones Unidas se tardan en buscar una solución para la autodeterminación del pueblo saharaui, las riquezas de su territorio se ven expoliadas por Marruecos, la potencia invasora: el banco pesquero, la venta de arena, los fosfatos, las explotaciones agrícolas, etc sin ningún beneficio para la población sojuzgada, la saharaui. Más del 50 por ciento está desocupada, mientras los colonos marroquíes obtienen los empleos.
Honorables señores miembros del IV Comité de Descolonización: el mundo acaba de conocer con estupefacción el descubrimiento de fosas comunes de saharauis asesinados en 1976 durante la ocupación marroquí, cuya historia oficial mencionaba que eran “desaparecidos”. Estos son delitos de lesa humanidad que no prescriben, y nos indigna, una vez más, todo lo que acontece con el pueblo saharaui: falta de libertad, detenciones y torturas, que felizmente las modernas tecnologías informativas nos hacen conocer y que rompen el silencio informativo cómplice de los grandes medios de difusión.
Están a tiempo señores, de continuar insistiendo en la necesidad de realizar el referendo de autodeterminación del pueblo saharaui y de pedir que la MINURSO tenga atribuciones de defensa de los derechos humanos. Es más, debería recomendarse el reconocimiento –para los países que aún no lo hayan hecho- de la República Árabe Saharaui Democrática y ser aceptada por las Naciones Unidas, para que exista mayor igualdad, equidad y mayores condiciones de negociación para la devolución del territorio ocupado por Marruecos.
En sus manos está el futuro de un pueblo, que espera la autodeterminación por más de 37 años, y que confía en ustedes y en la legalidad internacional. Ustedes son su esperanza. Resoluciones cada vez más enérgicas son necesarias ante la inacción internacional. No los defraude. Puede ser la última oportunidad para una solución pacífica. Es conocido que Marruecos bloquea las negociaciones en las Naciones Unidas, si continúa así debe obligársele a retirarse del territorio ocupado mediante los Cascos Azules.
Como señalan tanto el Secretario General Ban Ki-moon, como su enviado personal el embajador Christopher Ross, el statu quo es inaceptable. La situación es insoportable. ¿O se está esperando una matanza del pueblo saharaui, como antes se hizo en Ruanda o en Bosnia, para que las Naciones Unidas actúen?

Los saharauis son seres humanos. Yo soy saharaui.
 

domingo, 13 de octubre de 2013

martes, 3 de septiembre de 2013

JORNADAS CULTURALES ORGANIZADAS POR AISA: LA DIGNIDAD DEL PUEBLO SAHARAUI

LA DIGNIDAD DEL PUEBLO SAHARAUI 

LUGAR: 
CASA DE LAS CULTURAS 
C/ JOSÉ PALAFOX 29. ZARAGOZA 
 
 
 
 
 
 
LUNES 23 DE SEPTIEMBRE 
-18:30h. Inauguración de las Jornadas.
-19:00h. Charla. 
“Situación actual que viven loscampamentos de refugiados en contexto decrisis”. 
Participan:
Francisco Palacios, profesor de Derecho Constitucional
de la Universidad de Zaragoza / Asociación Umdraiga. 
Proyecto “Vacaciones en Paz” / Estudios en Paz / 
MPDL/Arapaz.


-Exposición.
“Las huellas del olvido” de Lara Albuixech. 
-Degustación de Té.
 
 
 MIÉRCOLES 25 DE SEPTIEMBRE 
-18:30h. Proyección documental.
“El Problema. Testimonio del pueblo 
saharaui” (82 min). 
Premio Festival de Derechos Humanos y Cine de Donosti.
Primer Premio Festival FISAHARA. 

-20:00h. Debate. 
Participan:
Luis Granell Pérez, periodista zaragozano.
Miembros de la asociación AISA. 
 
 
 VIERNES 27 DE SEPTIEMBRE 
-19:00 h. Presentación literaria. 
“Ritos de Jaima”. 
Participan:
Asociación Bubisher, Gonzalo Moure y Limam Boisha.


-20:00h. Cierre de las jornadas.
Actuación musical de Banda Western Sahara y 
degustación de cus-cus.  
 
 
 ORGANIZA: A.I.S.A.

viernes, 19 de julio de 2013

Persecución del Estado marroquí contra el abogado Mohamed El Messoudi



La asociación CODESA informa de la persecución del estado marroquí contra el abogado “Mohamed El Messoudi”, miembro del Comité Administrativo de la Asociación Marroquí de Derechos Humanos AMDH y que ha defendido a activistas saharauis de derechos humanos en diferentes ocasiones.

Se espera que comparezca nuevamente el 20 de septiembre de 2013, ante el Tribunal de Apelación de Casablanca por una acusación de falta de respeto al poder judicial y la obstrucción de una sesión después de representar a presos políticos saharauis del conocido como Grupo de los 7.

El  Sr. Messoudi también intervino en la defensa de los 25 saharauis conocidos como el Grupo de Gdeim Izik en el juicio celebrado este año en Rabat.



                                  (Video de HRW en el que interviene el Sr. Messoudi)


En su comunicado CODESA expresa su solidaridad con el abogado y el defensor de los derechos humanos “Mohamed El Messoudi”, perseguido a causa de su protesta por la falta de las condiciones y garantías en el juicio contra el Grupo de los 7 y denuncia el acoso flagrante y el procesamiento contra este abogado y miembro de la Asociación Marroquí de Derechos Humanos AMDH a causa de sus actividades pro derechos humanos y su respaldo a las víctimas de la represión contra la libertad de expresión, de opinión y de manifestación pacífica, igualmente CODESA realiza un llamamiento a las organizaciones y asociaciones marroquíes e internacionales a que no escatimen esfuerzos para mostrar su apoyo y solidaridad con el abogado Mohamed El Messoudi y con la Asociación Marroquí de derechos humanos AMDH, además de ejercer presión sobre el estado marroquí para poner fin a este tipo de enjuiciamiento injusto en su contra.

martes, 16 de julio de 2013

El Tribunal Supremo desautoriza la acusación de terrorismo contra el FP

Madrid,15/07/13(SPS)-.


Fuente SPS

El Consejo de Ministros aprobó  en 2011 un reconocimiento de víctima de terrorismo a Raimundo López-Peñalver, muerto en el Aaiún en 1976. Implícitamente, con ello se acusaba al Frente Polisario de autor de dicho atentado. CEAS-Sahara, Um Draiga y el Observatorio Aragonés para el Sahara Occidental interpusieron una demanda ante el Tribunal Supremo para desmentir dicha acusación. La sentencia concluye que no hay pruebas para atribuir ese acto al Frente Polisario

En febrero de 2011 apareció  en prensa la noticia de que el Consejo de Ministros había aprobado varios Reales Decretos por los que concedía, a título póstumo, la Gran Cruz de la Real Orden de Reconocimiento Civil a las Víctimas del Terrorismo. Según lo publicado, se señalaba expresamente un “atentado terrorista” en el que habría fallecido D. Raimundo López-Peñalver, llegando a afirmar que “el todoterreno en el que viajaba pisó una mina colocada por los guerrilleros del Frente Polisario que hizo saltar por los aires el vehículo”.

Como consecuencia de ello, un grupo de asociaciones de amistad con el Pueblo Saharaui que cooperan y colaboran habitualmente con el Frente Polisario decidieron emprender acciones legales para esclarecer la autoría de dicho suceso, acontecido en 1976.

La COORDINADORA ESTATAL DE ASOCIACIONES SOLIDARIAS CON EL SÁHARA, la Asociación “UM DRAIGA” AMIGOS DEL PUEBLO SAHARAUI EN ARAGON y el OBSERVATORIO ARAGONÉS PARA EL SÁHARA OCCIDENTAL presentaron un recurso contencioso-administrativo ante el Tribunal Supremo español con la finalidad de conocer qué había de cierto en las noticias aparecidas en prensa y, en su caso, solicitar la anulación de dicha condecoración, si se mantenía la vinculación de dicho acto con el FP.

La sentencia se hizo pública el 19 de marzo de 2013. En ella, el alto tribunal español determinó que “en modo alguno puede deducirse que el reconocimiento que hace el Real Decreto impugnado acerca de que el fallecimiento producido fue consecuencia de un acto terrorista suponga la imputación del mismo al Frente Polisario”. “Del texto del Real Decreto no se deduce la autoría concreta del hecho que se reconoce”, añade.

Respecto a porqué decidieron presentar este recurso contra la concesión de dicha condecoración y la valoración del mismo hemos preguntado a los diferentes representantes de las entidades demandantes:

Pepe Taboada: “Marruecos es capaz de cualquier cosa con tal de descalificar una lucha digna”

Pregunta.- Ud. es el Presidente de CEAS-Sahara, federación estatal que agrupa a más de 250 entidades de solidaridad con el pueblo saharaui. Durante los más de 37 años que llevan colaborando con el pueblo saharaui ¿cómo calificaría Ud. la actitud del pueblo saharaui en la resistencia contra la invasión marroquí del Sahara Occidental?

Respuesta.- Resistir durante 40 años contra un enemigo tan fuerte (Francia y Marruecos) supone una demostración al mundo sobre cómo estar unidos. Los saharauis han luchado dignamente dando una lección, y creo que algún día se estudiará en los libros de texto cómo un pueblo pequeño ha ejercido el derecho de defensa pacífico, con un movimiento de liberación, el Frente Polisario, liderando la lucha anticolonial. Desde que se proclamó el alto el fuego, han confiado en las Naciones Unidas, mientras se busca la solución para la autodeterminación de su pueblo. Están teniendo una postura paciente, pacífica, democrática… pero como respuesta sólo reciben el alargamiento del conflicto. Hoy el Frente Polisario piensa en que hay que darle una oportunidad a la paz porque conocen lo que es la guerra y todo lo que se pierde en ella, han sido inteligentes evitándola.

P.- Ud. estuvo destacado como militar español en los años 1974 y 1975, en un tiempo muy cercano a la fecha del fallecimiento del Sr. López-Peñalver. Durante esta época, ¿Qué tipo de actuaciones llevaba a cabo el Frente Polisario? ¿Existían prácticas que pudieran calificarse como de tipo terrorista?

R.- He visto crecer el movimiento de liberación. Empezaron siendo dieciséis jóvenes casi descalzos con unos fusiles antiguos. Crearon un movimiento de resistencia aglutinando a la población en torno a la idea de la independencia. Ellos en ningún momento han efectuado atentados, tal y como afirmaba el último secretario general del Sahara Occidental, el capitán Rodríguez de Viguri, los atentados los efectuaban agentes marroquíes que querían enfrentar a la población saharaui con la población española que quedaba todavía allí. Yo lo he vivido de cerca, en el barrio canario, en un solar cerca de mi cuartel explotó una bomba, claramente puesta por los agentes marroquíes.

Los saharauis se limitaron a llamar la atención, tomando algunos puestos en el desierto, explicaban la situación a los jóvenes que pertenecían al ejército español, buscaban aliados para la resistencia... pero eran acciones de publicidad, o en todo caso enfrentamientos entre ejércitos, pero nunca terrorismo.

En la comparecencia que tuvo lugar en el 78 en el Congreso de los Diputados intervinieron diversos miembros del gobierno español en el Sahara y explicaron que, con las informaciones de las que ellos disponían, se trataba de acciones de agentes marroquíes. Así lo afirmaron Carlos Martínez, Solís Ruiz, Gómez de Salazar y el propio Rodríguez de Viguri.


P.- ¿Por qué cree Ud. que desde Marruecos ha existido una pretensión de acusar al Frente Polisario como un actor de tipo terrorista?

R.- Marruecos siempre ha intentado, como potencia colonial, desgastar al que resiste su invasión. Al principio les acusaron de comunistas, luego de vietnamitas, luego de gadafistas… Ahora dicen que son terroristas islámicos de Al Qaeda… Han utilizado cualquier argumento para tratar de desprestigiar una lucha digna, unida por la liberación de su tierra, más allá de cualquier ideología. Todo el mundo conoce, y más los servicios de inteligencia como la CIA, que los saharauis no son terroristas ni están al servicio de Al Qaeda, ni mucho menos. Su herramienta ha sido la lucha política: panfletos, manifestaciones, pintadas en la calle... como cualquier otro movimiento de liberación de África que ha luchado por la independencia de su tierra. El terrorismo es muy ajeno a su idiosincrasia, la independencia saharaui conllevaría una democracia que supondría un importante elemento estabilizador para la zona. Una cultura ejemplo de confianza, de solidaridad y de apertura, que durante 30 años han confiado a más de 50.000 niños saharauis a familias españolas con el programa “Vacaciones en Paz”. Un pueblo así no es integrista.

Mercedes Saavedra: “Hay lobbies que pretenden socavar la base de apoyo social con la que cuenta el Polisario a nivel internacional”

Pregunta.- Ud. es la Presidenta de Um Draiga, una asociación de amistad con el pueblo saharaui que lleva el nombre de la localidad que fue objeto de los bombardeos por parte del ejército marroquí contra la población saharaui que se retiraba en su huida hacía el exilio tras la invasión marroquí en 1975 ¿Qué sienten cuando se acusa al Frente Polisario de terrorismo?

Respuesta.- Indignación. Nosotros, como la ONU, reconocemos al Frente Polisario como único y legítimo representante e interlocutor del Pueblo Saharaui; como movimiento de liberación nacional. El movimiento de solidaridad al que nosotros pertenecemos, y del que forma parte la sociedad española, acompañamos al Frente Polisario desde el inicio de su justa lucha. Los únicos actos de terrorismo que hemos visto son los que cometen a diario las fuerzas de ocupación en los territorios del Sahara Occidental bajo el control ilegal marroquí. Es el Frente Polisario la víctima del terrorismo de estado marroquí y del intento de genocidio de un pueblo.

P.- ¿Qué dificultades entraña para una asociación que entre sus funciones está la de presentar proyectos de cooperación ante estas acusaciones de terrorismo?

R.- Afortunadamente en Aragón, al igual que en el resto de comunidades, nos consta que estas maniobras de Marruecos no consiguen despistar la dolorosa realidad de que existe un pueblo del que la mitad de su población lleva 37 años sufriendo en el exilio y que merece toda nuestra ayuda y apoyo. Nosotros, a diferencia de Marruecos, somos un estado democrático y a nadie se le ocurriría pensar que nuestras instituciones estarían colaborando con un grupo terrorista. Uno de los objetivos de nuestra asociación es el de la denuncia y la sensibilización; la sociedad conoce, de forma generalizada, cuál es la naturaleza real de la lucha del Pueblo Saharaui y su legítima causa por la autodeterminación y la independencia.

P.- ¿Qué o quién piensa que está detrás de estas acusaciones?

R.- Afirmamos que detrás de esto está Marruecos y quienes le apoyan en la ocupación del Sahara Occidental; los mismos que nos han agredido en los Territorios Ocupados cuando hemos viajado en misión de observación de los Derechos Humanos. El terrorismo es una lacra, y cuando desde algunos sectores y lobbies se pretende acusar al Polisario de terrorista también se busca socavar la base de apoyo social con la que cuenta a nivel internacional. No olvidemos que existe un delito de apología del terrorismo. En definitiva, lo que se busca es atemorizar al movimiento de solidaridad con el Pueblo Saharaui.



Paco Palacios: “La sentencia es contundente en afirmar la inexistencia de indicios que puedan atribuir dicho acto al Frente Polisario”

Pregunta.- ¿En resumen cual sería la conclusión de la sentencia?

Respuesta.- En esencia viene a decir que en modo alguno puede deducirse que el fallecimiento producido fue consecuencia de un acto terrorista imputable al Frente Polisario. La sentencia es contundente en afirmar la inexistencia de indicios que puedan atribuir dicho acto al Frente Polisario. Y lo hace a sabiendas que el Ministerio del señor Rubalcaba –por medio de su Dirección General de víctimas del Terrorismo- había atribuido al Frente Polisario dicho acto “terrorista” en su Resolución de 28 abril 2011. De alguna manera, reconoce por omisión la imposibilidad de que el Frente Polisario haya podido tener alguna tipología cercana al terrorismo en función de la propia normativa internacional que se cita en la demanda.

P.- ¿Esta conclusión de la sentencia contradice las intenciones de la parte demandante e incluso del propio Gobierno al acusar al Frente Polisario como actor terrorista?

R.- Sí, exactamente, lo hace porque en la en la solicitud no se limita a pedir la condecoración por un simple hecho de terrorismo, sino que menciona al Frente Polisario como el causante (actor terrorista de tal hecho). La sentencia también hace caso omiso de la propia intencionalidad del gobierno del PSOE cuando en el mencionado expediente indemnizatorio, por ese mismo hecho, atribuye al Frente Polisario la autoría de tal acción, calificándola de terrorista.

P.- ¿Hay algún indicio de que fuera el Frente Polisario el autor de dicha acción armada?

R.- Absolutamente ninguno. Más bien al contrario. En la demanda se adjuntaban todas las declaraciones de los principales cargos político-militares en el Sahara Occidental a fecha de diciembre-enero 1975-1976. En la Comisión de Asuntos Exteriores del Congreso de los Diputados (sesión monográfica 1978) figuran las declaraciones de los últimos mandatarios españoles con responsabilidades político administrativas en el Sáhara Español. Todas ellas hablan de escenario bélico. El último Secretario general para el Sahara Occidental, el general Rodríguez de Viguri hablaría de “contienda”. Describiría un escenario de guerra, y nunca  habla de terrorismo para calificar las acciones del Frente Polisario, incluso mencionaría como los “minados” eran técnica habitual de Marruecos y no del Frente Polisario al que califica de legítimo defensor de su territorio.

P.- ¿Se puede decir de alguna manera que el Frente Polisario hay actuado como organización terrorista?

R.- Todo lo contrario. En la demanda se describe como Frente Polisario lleva defendiéndose de una agresión permanente desde 1975. Eso obviando todo el largo proceso colonial. La entrada de las tropas de Marruecos supuso el establecimiento de una estructura de etnocidio y de genocidio parcial. Etnocidio porque ha habido desde entonces una intención recurrente de terminar con las formas culturales y sociales del pueblo saharaui; y genocidio parcial porque desde la entrada del ejército de Marruecos hasta la actualidad se ha producido un estructura de represión continuada que va desde la masacre de Um-Draiga a las detenciones, torturas y desapariciones diarias que denuncian actualmente todas las organizaciones de derechos humanos y que se recogen puntualmente en el observatorio de WSHRW.

No me resisto a citar textualmente la descripción que hacían los responsables militares españoles de la entrada militar de Marruecos en el Sahara occidental. El General Gómez de Salazar -último Gobernador General del Sahara Occidental- hablaba de cómo tuvo “conocimiento de las torturas, robos y allanamientos de morada que el Ejército marroquí realizó durante la administración tripartita”.

El General Blanco Rodríguez -Director General de Promoción del Sahara- hace una descripción de la práctica militar de los dos actores principales que, sobre todo, tiene especial relevancia en cuanto que vuelve a insistir que el actor que colocaba las minas era el ejército de Marruecos: “Las bajas que produjeron los marroquíes lo fueron por las tácticas insidiosas, es decir, por golpes terroristas o por las minas colocadas”.

P.- ¿Cómo se puede describir el tipo de lucha armada que ha desarrollado el Frente Polisario a lo largo de su historia?

R.- En la demanda se argumenta como una respuesta de legítima defensa y de utilización legítima de la fuerza ante la invasión de su territorio por parte de Marruecos y la agresión contra su población civil. Derecho reconocido desde la propia Declaración Universal de Derechos Humanos de 1948 a las más concretas resoluciones de Naciones Unidas, como la 2105 (XX) de 1965: “10. Reconoce la legitimidad de la lucha que los pueblos bajo el dominio colonial libran por el ejercicio de su derecho a la libre determinación y a la independencia, e invita a todos los Estados a prestar ayuda material y moral a los movimientos de liberación nacional de los territorios coloniales”.

O la también significativa Resolución 3103 (XXVIII) de 1973 y cuyo título reza: “principios básicos de la condición jurídica de los combatientes que luchan contra la dominación colonial y foránea y contra los regímenes racistas” y que cita todo un corolario normativo al respecto (9 Resoluciones):(…) 1. “La lucha de los pueblos sometidos a la dominación colonial y foránea y a regímenes racistas por la aplicación de su derecho a la libre determinación y a la independencia es legítima y está plenamente de acuerdo con los principios del derecho internacional”

O finalmente podríamos hablar del reconocimiento genérico que como fuerzas beligerantes legítimas -homologables a ejércitos regulares y no a bandas terroristas- vino a hacer el Protocolo adicional a los Convenios de Ginebra del 12 de agosto de 1949 relativo a la protección de las víctimas de los conflictos armados internacionales (Protocolo I), de 8 de junio de 1977.SPS
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